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Communiqué de presse – Santé : un plan ambitieux, mais nécessaire

Dernière mise à jour : 29 mars 2022
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Santé : un plan ambitieux, mais nécessaire

MONTRÉAL, le 29 mars 2022 – L’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec (OPIQ) salue le Plan pour mettre en œuvre les changements nécessaires en santé présenté aujourd’hui par le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.

« Le plan est ambitieux, mais ô combien nécessaire ! Pour arriver à rendre les services plus humains et plus performants, le gouvernement devra prioriser. On pense alors aux mesures sur le décloisonnement des activités professionnelles et celles concernant la formation, la rétention et le recrutement dans les professions de la santé », affirme Jocelyn Vachon, président de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec.

Un décloisonnement au bénéfice du patient

Actuellement, les patients attendent trop avant d’être soignés, en partie en raison du cloisonnement des activités professionnelles. À titre d’exemple, si, aux urgences d’un hôpital, l’inhalothérapeute pouvait prendre en charge les personnes souffrant de maladies cardiorespiratoires dès leur arrivée (effectuer l’évaluation clinique, demander une radiographie pulmonaire, effectuer un test de spirométrie, commencer le traitement approprié, etc.), on réduirait de beaucoup le temps d’attente chez cette clientèle. « Ainsi, quand le médecin rencontre un patient, il possède les données essentielles pour décider de la conduite à tenir et le patient est déjà pris en charge par un professionnel compétent. C’est vrai aux urgences, mais aussi en soins à domicile et dans les groupes de médecine familiale (GMF). Il est possible de réduire le temps d’attente et surtout les délais d’interventions avec une meilleure organisation et une utilisation optimale des compétences des inhalothérapeutes  », a souligné M. Vachon.

Formation, rétention et recrutement

Les efforts de recrutement nécessaires au rehaussement de la capacité hospitalière sont incomplets sans l’ajout d’un volet consacré à l’attractivité des professions de la santé auprès des jeunes. Au-delà des bourses d’études, qui ont déjà fait l’objet d’annonces, un travail de fond est nécessaire, car plusieurs programmes de formation voient leurs inscriptions stagner, voire dégringoler, et l’inhalothérapie n’y échappe pas. « Non seulement le réseau éprouve-t-il de la difficulté à retenir les professionnels de la santé comme les inhalothérapeutes, mais nous constatons une baisse d’intérêt des jeunes pour les programmes de formation en santé, surtout celles de niveau collégial », a poursuivi M. Vachon. L’actualisation des programmes de formation s’avère d’ailleurs essentielle afin de refléter la pratique contemporaine et future et de permettre une entrée dans la pratique professionnelle à la hauteur des besoins grandissants de la population et des milieux cliniques. À ce chapitre, le MSSS a une côte à remonter. Il doit impérativement améliorer son « image employeur » pour éviter qu’elle freine l’intérêt d’éventuelles candidatures de qualité.

Intégration en groupe de médecine familiale (GMF)

L’intégration d’inhalothérapeutes en GMF serait, selon nous, prometteuse. Le trio médecin-infirmière-inhalothérapeute permettrait une prise en charge globale des patients atteints de troubles cardiorespiratoires dans les GMF, en dégageant le médecin des suivis cliniques, mais aussi en offrant à ces patients un point de contact additionnel pour un accès plus rapide. « Les personnes qui souffrent de maladies pulmonaires obstructives chroniques sont des habituées des portes tournantes entre leur médecin de famille, l’urgentologue de l’hôpital et leur pneumologue. En intégrant davantage les inhalothérapeutes en GMF, on assurerait un meilleur arrimage entre la première et la deuxième ligne», a insisté M. Vachon.

À propos de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec

L’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec a pour mission la protection du public, en assurant à la population québécoise des soins cardiorespiratoires sécuritaires et de qualité. L’OPIQ tient également un rôle central dans la promotion de la santé et la prévention de la maladie. Il regroupe plus de 4400 inhalothérapeutes, des cliniciens avec une expertise confirmée en santé cardiorespiratoire, qui travaillent principalement au sein des établissements publics de santé du Québec. Pour plus de renseignements au sujet de l’OPIQ, consultez son site Internet au www.opiq.qc.ca.

Pour tout renseignement

Marise Tétreault, inh., M.A.
Coordonnatrice aux communications
Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec
communications@opiq.qc.ca

Source

Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec